BALADE
De la place d'Iéna au bois de Boulogne
La balade débute Place d'Iéna, qui réunit dans un rayon d’1km cinq musées : le musée Guimet, le Palais de Tokyo, le Musée d’Art moderne de Paris, le Palais Galliera et le musée Yves Saint-Laurent. De quoi s’organiser une journée culturelle !
Profitez d’une visite pour découvrir le quartier parsemé de restaurants sympathiques, c’est aussi là que se trouve la boîte de jazz Le Speakeazy.
À quelques mètres, vous découvrez le joli square Jefferson dont la grille inspirée de celle du Battery Park de New-York, les bancs et les lampadaires venus tout droit des Etats-Unis, donnent des airs d’Amérique. Il faut dire que de nombreux américains ont vécu dans le quartier, comme Edith Warton, et y habitent encore. En traversant le square, vous arrivez au Musée Baccarat qui ouvre chaque été ses jardins pour des déjeuners, tea-time et afterworks ensoleillés.
Prenez la Rue Lapérouse jusqu’au mythique Hôtel Raphaël qui ouvre lui aussi son rooftop chaque été. On peut y lézarder dans la journée mais le must est de dîner sur cette terrasse offrant une vue magique sur Paris à la nuit tombée.
La rue Lauriston est à quelques pas. C’est là que se cache le Réservoir de Passy, l’un des principaux lieux de stockage d'eau de Paris, un havre paisible de 13 000 mètres carrés de bassins à l’air libre dans lequel devrait bientôt installé un chai subaquatique où l’on pourra faire de la plongée et boire un verre dans un restaurant sous-marin !
En attendant que le projet se réalise (en 2021), direction la Place Victor Hugo, rond-point stratégique menant à l’Etoile, la Rue de la Pompe ou l’avenue Foch. On choisira de se diriger vers cette dernière en passant par l’avenue Bugeaud d’où l’on aperçoit le magnifique château-hotel Le Saint-James. Chantée par Maurice Chevalier, l’avenue Foch parait bien tranquille mais possède une vie souterraine très animée, avec bowling, billards et nighclubs investis par les étudiants !
Autres particularités : ses larges allées cavalières et non goudronnées, uniques à Paris, qui permettaient autrefois aux cavaliers de rejoindre à cheval le Bois de Boulogne, et à l’orée du Bois, la station de métro Porte Dauphine, dont l’édicule signé Hector Guimard, surnommé « La libellule » fit scandale en 1900, avec sa marquise de verre en forme d’ailes, sa structure en fonte de fer ressemblant à des pattes, son inscription Métropolitain en pierre de lave et ses lumières en pointe dans l’escalier, appelées « tétons de Joséphine ». Aujourd’hui, on vient du monde entier admirer cette oeuvre avant-gardiste qui continue de faire son effet !





















